Carburant
Lors de la remise en service d’un gazole après un long temps de stockage dans un réservoir, il est nécessaire de contrôler la qualité du gazole qui a pu évoluer au cours du stockage. On contrôlera les caractéristiques du gazole qui évoluent avec le temps comme la quantité de micro-organismes et la conformité aux spécifications douanières, administratives et intersyndicales du gazole routier et non routier (GNR) concernant la quantité d’eau dissoute et la contamination particulaire totale du carburant.
– Dénombrement des germes aérobies vivant dans les distillats moyens. Méthode de filtration et de culture norme IP 385/19 qui permet de savoir si un traitement biocide est nécessaire pour faire baisser le niveau de contamination.
– La teneur en eau norme NF EN 12937 qui doit être inférieure à 200 mg/kg
– La contamination totale norme : NF EN 12662 qui doit être inférieure à 24 mg/kg
Le colmatage d’un filtre peut provenir de l’accumulation de micro-organismes mais aussi de l’accumulation de particules solides minérales (sable) ou organiques. La seule solution pour différencier ces deux types de pollution est l’analyse microbiologique.
Lorsque des problèmes de moteur apparaissent : formation d’amas gélatineux colmatant le circuit d’alimentation ou grippant la pompe d’injection
OU
Préventivement à l’apparition de problèmes de moteur en utilisant un MICROTEST P pour déceler le début d’une contamination.
Généralement, non, car les essences contiennent des fractions légères qui sont toxiques vis à vis des micro-organismes à la différence des distillats moyens (gazole, kérosène et fuel oil domestique) qui, eux, sont enclins à des attaques microbiennes.